Blandine est formatrice et coach en recrutement, insertion pro et orientation et à son compte depuis plus d’un an. Découvrez qui elle est, son métier et son quotidien dans l’interview ci-dessous.
Où retrouver Blandine ?
Peux-tu décrire ta personnalité en quelques mots ?
Je dirais que je suis quelqu’un d’enthousiaste et créative qui aime bien s’adapter, et trouver des idées et des solutions.
Les gens disent aussi que je suis rayonnante.
Quel est ton métier ? Et à qui est-il destiné ?
Mon métier est d’accompagner les individus et les entreprises à atteindre le plein potentiel et être à la bonne place.
Concrètement, j’étais chargée de recrutement en entreprise avant de me lancer en tant qu’entrepreneur. Je m’occupais du recrutement, de l’intégration et de la marque employeur.
Aujourd’hui, je me sers de cette casquette pour accompagner des entreprises sur ces sujets. Je les aide à définir qui ils sont en tant qu’entreprise, leurs atouts, leurs talents, ce que les équipes ont en commun dans cette entreprise… On définit leur raison d’être pour ensuite attirer des nouveaux talents, donner envie à des candidats de rejoindre l’entreprise. Ça s’apparente donc à de la communication RH. La marque employeur, c’est faire rayonner à l’extérieur ce qu’on fait à l’intérieur.
J’ai deux autres activités qui s’adressent aux individus. Je fais de l’insertion professionnelle et de l’orientation. Cela peut être auprès d’adultes qui se posent des questions sur leurs jobs avec des bilans de compétences en collectif via Boomerang. Et c’est aussi à destination des jeunes, pour apprendre à mieux se connaître et à trouver une voie qui leur correspond. C’est aussi pour leur dire qu’on a le droit de se tromper, qu’on a le droit de tester, qu’on a le droit de ne pas savoir et donc qu’on a le choix.
Je permets aux personnes que j’accompagne de prendre de la hauteur, de changer d’angle, pour trouver la solution à leur problématique.
Quels sont les challenges auxquels tu es confronté ?
À l’heure actuelle, mon challenge est de ne pas être impatiente : savoir garder patience et garder le cap même si tous les résultats n’arrivent pas de suite. C’est de ne pas m’éparpiller en cherchant d’autres solutions, et rester focus sur mes sujets du moment.
Un autre de mes challenges serait de réussir à parler de manière structurée de mes activités. Et aussi, de refaire mon site, car mes activités ont évolué depuis que je l’ai créé donc il n’est plus très à jour, comme mes cartes de visites par exemple.
Quelles sont tes valeurs ?
J’en profite pour m’appuyer sur un document qu’on utilise en atelier avec Boomerang pour aider à définir ses valeurs.
Bienveillance
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Positivité et ouverture
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Quelle est ta vision de l’entrepreneuriat ?
Ma vision de l’entrepreneuriat, c’est de pouvoir choisir mon rythme de travail. C’est-à-dire qu’à terme entre travailler plus et gagner plus, moi, je serai plutôt favorable au travailler moins, mais gagner la même chose. Ça se rapproche de la vision du slowpreneuriat il me semble. L’idée de me mettre à mon compte, c’est de pouvoir être garant de mon équilibre pro-perso.
Ma vision est de travailler en partenariat avec d’autres gens, que ce soit du ponctuel ou du long terme. Et de ne pas se voir comme de la concurrence, mais comme des individus avec des savoir-faire complémentaires.
Comment t’organises-tu au quotidien ? As-tu une routine de travail ?
Je n’ai pas spécialement d’organisation quotidienne. J’ai gardé des réflexes que j’avais en entreprise : j’ai un agenda Outlook où j’écris ma to-do dedans avec des plages horaires adaptées. Je me banalise des jours où je ne travaille pas aussi.
En termes de structure d’une journée, je n’ai pas forcément de rituel à part commencer par regarder mes mails. Je m’autorise à faire des choses en fonction de mon énergie, je préfère être souple sur mes journées. Je ne me suis pas lancée en tant qu’entrepreneur pour me fatiguer et me stresser. Donc je m’adapte à mon rythme et je le respecte.
As-tu des conseils à ceux qui souhaiteraient se lancer en entrepreneuriat dans le même métier que toi ?
J’ai décidé de me lancer en portage salarial, car je trouvais ça plus rassurant que de se lancer directement en société. En l’occurrence, ça permet d’être accompagné sur la partie administrative notamment.
Je trouve ça moins engageant que de se mettre directement à son compte et ça peut être une solution à envisager pour se lancer.
L’autre conseil est de ne pas négliger l’importance du réseau professionnel : d’anciens collègues, fournisseurs, partenaires… C’est comme ça que j’ai eu mes premiers contacts et mes premiers clients.
Le dernier conseil est de se lancer : au pire, ça ne marche pas et on aura appris des choses pendant cette période.
Pour finir, quelle est ta citation préférée ?
Nous allons passer 80 000 heures à travailler dans notre vie, et vous, qu’allez-vous en faire ?
Matthieu Dardaillon