Qui est Julie Monod ? Interview d’une créative à plusieurs casquettes

Crédit Photo : Elsa Thomasson

Julie est community manager, formatrice, coach et podcasteuse. Découvrez qui elle est, ses métiers et son quotidien dans l’interview ci-dessous.

Où retrouver Julie ?

Peux-tu décrire ta personnalité en quelques mots ?

Je suis très créative. J’aime bien créer des choses tout le temps, avoir ce côté un peu artistique. C’est un de mes trucs.
J’aime bien aussi l’esthétisme des choses. C’est ce qui m’a amené à mon métier, c’est un quelque chose de très important pour moi. Et parfois le revers de la médaille, c’est que je vais préférer un truc de toute beauté, mais je vais peut-être délaisser la partie fonctionnelle.

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Je suis une personne très émotive. Je suis beaucoup dans les émotions, c’est ce qui m’anime à fond. Cela a des côtés hyper positifs parce que tu vis des choses qui t’amènent plein d’émotions dans tous les sens. Mais c’est aussi parfois un peu compliqué à gérer, parce que tu vis certains événements plus ou moins forts. Mais c’est comme ça, je suis comme ça.

Je suis très persévérante. Je m’accroche, je suis très opiniâtre. Ça a ses avantages, car je vais m’accrocher à un truc jusqu’à ce que j’y arrive. Mais ça a aussi ses inconvénients. Si ce n’est pas parfait, exactement comme je veux, je ne le fais pas. Et je remets au lendemain, au surlendemain, etc.

Et c’est une catastrophe, car ça m’a amené notamment pour le podcast à attendre 9 mois. J’essaie de soigner ça, mais ce n’est pas évident. Et surtout, ça va avec ma personnalité où la partie créative est présente à certains moments, mais pas tout le temps. Ce n’est pas un truc qui est super évident à gérer donc j’essaie de compenser un peu ce côté procrastinatrice.

Parfois, il faut savoir lâcher un peu. Chaque qualité a un peu son revers de médaille.

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Je suis très indépendante aussi. Je fais comme j’ai envie, à ma manière, je ne suis pas lié à quelqu’un. Même si j’ai une famille et un conjoint, je suis très indépendante dans mes décisions et j’ai tendance à faire comme je veux, même si j’aime bien être en groupe, avoir une partie sociale dans ma vie.

Je pense que je suis généreuse, même si c’est dur à dire de soi-même. J’aime bien mettre en avant les autres, partager, je ne suis pas toute seule de mon côté même si je suis indépendante.

Je suis très entière comme personne. Je vais avoir beaucoup de mal à faire semblant. Il faut quand même rester diplomate et ne pas rentrer dans les gens non plus.

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Quel est ton métier et à qui est-il destiné ?

J’ai plusieurs métiers.

Community Manager

Le premier, c’est Community Manager spécialisée sur Instagram.
Je suis en charge pour certains de mes clients de leurs profils Instagram : de la stratégie, au travail du positionnement, des personae en passant par la réalisation du planning éditorial et ensuite la publication et la programmation.
Pour certains également, je suis en charge de la modération, c’est-à-dire gérer la communauté. C’est mon premier métier et je suis beaucoup entouré d’entrepreneurs parce qu’on a un quelque chose en commun. Soit, ils sont seuls et on a un peu les mêmes problèmes donc on se retrouve là-dessus. Soit, ce sont des personnes qui sont sur un positionnement un petit peu de l’esthétisme et on se rejoint aussi là-dessus, car c’est quelque chose de fort pour moi.

Formatrice / Coach

Le second est formatrice et coach Instagram.
Je suis formatrice chez Who Run The World Annecy et en dehors, je donne des coachings à des entrepreneuses, car ce sont souvent des femmes, pour les former sur Instagram pour être rapidement opérationnel. Ça peut être des créatrices, des restaurateurs, des associations, des entreprises, des marques, vraiment tout le monde.

Les formations sont en groupe de 6 à 10 personnes sur 3 jours, inscrits dans un cycle de formation qui accompagne les entrepreneuses de A à Z, qu’elles soient en train de monter leur projet, qu’il soit monté fraîchement ou depuis quelques années.

Et les coachings se font en one-to-one, en présentiel. Ça m’arrive parfois de faire un peu de distance, mais je préfère le présentiel, car c’est plus sur l’humain. Pour moi, j’ai besoin de voir les gens en face-à-face, d’échanger avec eux en direct. Je ne suis pas quelqu’un qui apprend toute seule derrière un bouquin, j’ai besoin que quelqu’un me transmette l’information donc je fais comme cela avec mes clients. C’est à peu près le même format que la formation au collectif, mais je m’adapte sur la durée ou alors je peux faire un condensé si besoin.

Dans ces métiers de community management rentre aussi la création de contenus. Parfois, je suis sollicité pour faire un reel, un reportage photo et vidéo. Donc ça donne un peu un côté direction artistique ou organisation d’un shooting ou ce genre de choses. Et la création pure de contenus vidéos et photos.

Podcasteuse

Le troisième métier, c’est celui de podcasteuse avec Alpine Mama où j’interview des femmes qui me racontent leurs grossesses et leurs accouchements aux quatre coins des Alpes. C’est le podcast de maternité dans les Alpes.
L’objectif, c’est de décomplexer, rassurer, déculpabiliser les mamans et essayer de leur trouver des témoignages qui sont similaires aux leurs, de parcourir un large spectre de témoignages, très différents des uns et des autres, pour parler au plus grand nombre.

Et tous ces métiers s’entrecoupent, ce qui est vachement intéressant. On en a parlé avec Sophie (dubonheurenbarre) qui a eu la gentillesse d’écrire une page sur mon parcours, dans son livre sur l’ikigaï. J’ai plein de passions réunies, tout ça s’entremêlent et fait vase communicant.
Je suis une fan de la voix off, de l’audio, de ce que tu peux souffler à l’oreille de la personne par cette relation de confiance hyper-intimiste. Et en même temps, je ne galère pas sur les réseaux sociaux pour le podcast parce que c’est mon métier. Le fait de rencontrer des gens, ça nourrit aussi le relationnel qu’il peut y avoir autour de tout ça. Le fait d’appliquer du community management pour mes clients tous les jours, ça nourrit ma formation, etc.

Quels sont les challenges auxquels tu es confronté ?

Le premier challenge : devenir entrepreneur.
Il faut se débarrasser de ce syndrome de l’imposteur qui nous dit “, c’est pour les autres, tu n’es pas capable, c’est pour des gens qui sont très ambitieux…”. Il faut déjà se dire “j’ai le courage de me lancer”, assumer derrière financièrement notamment.

Un gros challenge aussi pour moi, c’est allier la vie d’entrepreneur et la vie de famille.
Je suis maman de deux petites filles de 6 et 3 ans, j’ai un conjoint qui lui aussi est à son compte. Cette balance-là est donc le plus gros challenge, tout calé en semaine, s’organiser. Chaque minute est précieuse. Des fois, je me dis “ça va, tu n’es plus salarié, tu n’as plus le trajet” mais tu ne t’arrêtes jamais. Le challenge, c’est de se dire de se mettre des barrières. Une femme que j’aime bien, c’est Louise Chabat, la fille d’Alain Chabat, qui disait il n’y a pas très longtemps : “je suis mon pire patron”. C’est vrai, car c’est toujours là. Le week-end, je coupe, mais le soir, je rouvre quand même mon ordinateur, j’ai toujours mon téléphone avec moi.

Le gros challenge de l’entrepreneuriat, c’est se sentir légitime. C’est aussi avoir confiance, parce qu’on a tous des moments au plus bas, c’est le cycle de la vie. C’est un combat contre soi-même en permanence pour ne pas rester dans une boucle de négativité.
Je pense qu’il ne faut pas avoir peur non plus quand on est dans la descente. Il ne faut pas lutter, il faut vivre la descente, oser dire que ça ne va pas. Parce que si tu luttes en permanence, tu te voiles un peu la face, tu n’es pas bien productif. Des fois, il faut juste accepter. Ça m’est arrivé plein de fois de me dire “non mais là, je ne suis pas productive, je ne sers à rien, aujourd’hui, je n’ai rien foutu et ben tant pis”. Je ferme mon ordinateur et je vais faire d’autres activités, je vais regarder une série en pleine journée. Je ne l’ai pas fait beaucoup de fois, mais le peu de fois où je l’ai fait ce n’est pas grave.

C’est aussi un des gros challenges, ne pas oublier les avantages d’être indépendant. À savoir, tu es ton propre patron, tu as tes propres horaires. Donc si tu ne t’octroies pas quand tu as une super belle chute de neige d’aller faire un tour, à quoi ça sert ?
Je trouve tout de même que l’entrepreneuriat est une prison dorée. On garde les mêmes codes que le salariat, mais on oublie qu’on ne rend des comptes à personne. Je pense que c’est la conscience professionnelle et la vue de la société aussi qui nous fait fonctionner comme ça.

Quelles sont tes valeurs ?

Une valeur très importante pour moi, c’est l’empathie.
À partir du moment où tu ne considères pas l’autre, pour moi, tu ne peux pas avancer. Je pense que c’est quelque chose que tu as ou que tu n’as pas. Tu peux éventuellement le travailler, mais pour moi, c’est de l’inné. Le fait de s’intéresser aux autres, de s’intéresser aussi aux problèmes et aux réussites des autres, ça te permet d’avoir un échange en toute transparence, de montrer les failles de ce qui ne va pas forcément, d’intégrer le boulot de quelqu’un, de comprendre quelles sont ses problématiques et d’en tirer des choses. La valeur de l’empathie et la bienveillance, c’est un fondement même quand tu es entrepreneur. En-tout-cas, quand tu fais le métier que je fais, community manager, si tu n’as pas cette empathie, cette curiosité, cette bienveillance, c’est impossible. Cela tisse une relation qui est très intéressante et qui du coup est de confiance.

C’est aussi une autre de mes valeurs, la confiance et la parole. Je fais confiance tout de suite à tout le monde. Par contre, si tu trahis ma confiance, c’est terminé. Je suis très naïve, je vis dans un monde de bisounours et donc si tu me fais un coup bas, comme je suis entière, je vais avoir beaucoup de mal à faire semblant et refaire confiance.

C’est dur de faire avec les personnalités des uns et des autres qui ne partagent pas mes valeurs, mais souvent, vu que j’accorde beaucoup de place au feeling, je le sens tout de suite. Il y a des gens que je vois, même en photo, que je n’ai pas encore rencontré et je sais qu’il va se passer un truc. Tu peux être stratège et te dire “je m’associe à untel, car il a telle compétence”, c’est comme le recrutement, mais le feeling fait énormément. C’est difficile si tu t’associes avec quelqu’un, mais que le feeling n’est pas là. Cette partie stratège, pour moi, il faut faire très attention et bien garder l’humain dans la relation.

Quelle est ta vision de l’entrepreneuriat ?

J’ai beaucoup appris avec mon conjoint, car ça fait 12 ans qu’il est à son compte. Il a créé une marque (MIL France) puis une deuxième (Manufacture Alpine), puis il est agent france de 2 autres marques outdoor. Il a quand même un peu de la bouteille.
J’ai observé avant, et finalement, je suis un peu maso, car je voyais l’envers du décor donc je savais ce que c’était. Jamais je n’aurai soupçonné qu’il y ait certaines contraintes. Depuis que je suis entrepreneur, je me rends compte de certaines choses. Là où avant je le jugeais en disant “il n’est pas organisé, il ne se déploie pas, pourquoi il n’embauche pas”, maintenant, je me dis “ok, j’ai compris”. C’est-à-dire qu’il ne faut jamais juger un entrepreneur. Chacun à sa vision. Certains vont être stratèges, vont avancer step by step, ont beaucoup besoin de poser sur papier. Moi, ce n’est pas vraiment mon truc. J’ai besoin de me former sur certains points, mais j’avance beaucoup toute seule.

En bref, ma vision, c’est me faire confiance, n’attendre rien de personne (parce qu’on est toujours déçu) et surtout, je ne trouverais jamais une mini-Julie. Je suis extrêmement loin d’être parfaite, mais je pensais trouver quelqu’un qui soit dans ma tête, qui ait ma façon de penser, ma plume, ma direction artistique, ma façon de réagir par rapport aux autres… Et en fait, pas du tout. Il faut faire le deuil de ce mini-moi parce qu’il n’existe pas. L’embauche, c’est un truc énorme. Je ne suis pas dans une optique de développement comme j’ai pu l’être cet automne. Pour l’instant, je préfère être seule car je ne suis pas prête à embaucher d’autres personnes, à me relancer dans le recrutement.

L’idée maintenant, c’est me faire confiance au quotidien, me battre contre mes démons (procrastination, imperfection…), oser énormément et être audacieuse et suivre son instinct. Mon fonctionnement actuel fait que j’avance au feeling et que l’instinct me mène vers les uns, les autres, les rencontres. Je fais vachement confiance à la vie. On l’oublie un peu, mais si on se lance en entrepreneur, c’est aussi pour faire comme on l’entend.

Comment t’organises-tu au quotidien ? As-tu une routine de travail ?

J’ai quand même suivi la formation de Sophie, et j’ai pris ce qui me convenait.
Je n’ai jamais compris ce truc en agence de demander de faire des pistes créatives de telle à telle heure. Ce n’est pas possible pour moi. Et Sophie m’a réconcilié avec l’idée d’être créative et pouvoir s’organiser quand même. Elle m’a beaucoup déculpabilisé.

L’organisation, aujourd’hui, est que, premièrement, je suis mère de famille donc j’ai mes enfants à gérer le matin et le soir. Je suis donc disponible entre 9 h 30 et 17 h 30. Ensuite, dans cette journée type, j’essaie de me fixer des longues plages horaires pour avancer plusieurs heures sur un même travail que j’ai à faire et ainsi “batcher”, que ce soit pour le planning éditorial d’un client, sur une stratégie, sur de la rédaction ou création de contenu ou encore la préparation de prochains épisodes pour le podcast.

Ce qui n’est pas évident dans mon métier, c’est que si tu fais des choses par ci, par là, c’est un chaos sans nom. Tu as besoin de grandes plages horaires, comme par exemple te pencher 3 heures sur un planning éditorial d’un client. Moins j’ai de temps, plus je suis désorganisée. Plus je prends le temps, plus je suis organisée. J’ai donc décidé de me laisser ces longues plages horaires pour être bien.
J’ai un créneau où je suis plutôt très créative, c’est le soir. J’en profite alors pour écrire ou créer du contenu, car à ce moment-là, c’est très fluide.
Ça peut aller de 21 h à 2 h du matin. Par contre pour ce qui est administratif ou organisationnel, c’est le matin. L’après-midi, je vais choisir les tâches qui me dynamisent comme des interviews, des appels clients, des rendez-vous…

J’aime quand les journées ne se ressemblent pas et ont leur dose d’imprévu.
Un jour, je vais déjeuner avec une copine pour m’aérer l’esprit. Un autre jour, je vais bosser toute la journée sans prendre le temps de m’arrêter, et un autre jour, je vais garder mes filles et rattraper le travail le soir. C’est beaucoup selon l’instant.

Trello et le calendrier sont les deux outils qui m’aident pour m’organiser, notamment grâce aux rappels et à la to-do list. J’essaie d’utiliser le moins d’outils possibles donc ce sont vraiment juste ces deux-là pour l’organisation. Et après, j’ai Canva pour la création et la plateforme Ausha pour le podcast.

As-tu des conseils à ceux qui souhaiteraient se lancer en entrepreneuriat dans le même métier que toi ?

J’en ai plein !

À mon sens, même si l’entrepreneuriat, c’est un truc individuel, solitaire, je trouve ça hyper cool de s’accoquiner avec des gens de ton métier. Parce que c’est très dur d’avancer tout seul. Je l’ai fait pour mon métier avec les petits-déjeuners du community manager depuis un peu plus d’un an. Je sais que d’autres l’ont fait (Par exemple : Pauline avec les petits-déjeuners des graphistes). C’est quelque chose de crucial. J’ai besoin de calme, de bosser tranquillement chez moi, mais j’ai besoin aussi d’être entourée. Les galères qu’on a, on peut échanger dessus et on avance 1 000 fois plus vite. S’entourer, voire déléguer, c’est énorme. On est déjà un mouton à 5 pattes donc si on peut déléguer à certains, il faut vraiment le faire dès le départ.

Être passionné aussi est très important. Si tu perds la flamme pour ton boulot, derrière, c’est compliqué. Rester passionné, c’est ce qui te maintient à flot et tu sais pourquoi tu te lèves chaque matin.

Être persévérant également, parce que tu auras des problèmes, des déceptions, des choses compliquées à gérer, des désaveux. Il faut aussi analyser ce qu’on fait, apprendre de ses erreurs, se remettre en question.

Il faut avoir une capacité d’adaptation qui est énorme. Et pour moi, c’est quelque chose que tu as ou que tu n’as pas. Soit tu es paumé à chaque changement et la vie d’entrepreneur risque d’être compliquée pour toi. Soit tu es capable d’absorber le changement, de l’intégrer, de moduler ton business.

Se faire confiance est un autre conseil que je donnerai. Il faut croire en soi, sa personnalité. Se dire que oui, on a des défauts, mais qu’on avance quand même.

Être généreux est le dernier conseil que je fournirai. Il y a, je trouve, beaucoup d’entrepreneurs qui font leur business et qui essaient de faire du networking autour de ça. Pour moi, ça ne marche pas comme ça. Il faut aussi s’intéresser aux autres, à leurs business, de temps en temps, les mettre en avant. S’intéresser aux autres, c’est génial. Cela nourrit la curiosité, c’est enrichissant. Pour moi, c’est génial d’être dans un échange et de ne pas avoir peur de la concurrence. Se dire que même si on est plusieurs à faire le même métier, on a chacun notre personnalité. Si ça ne se fait pas avec telle personne, ça ne devait pas se faire, ça ne match pas et ce n’est pas grave. Et être content pour ses confrères et consœurs. On peut aussi se renvoyer des personnes, mais sans rien attendre en retour.

Pour finir, quelle est ta citation préférée ?

Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une première bonne impression.

Coco Chanel

Je trouve que sur Instagram, ça se vérifie tout le temps. Je suis très exigeante et quand je découvre un profil Instagram, je ne peux pas m’empêcher de voir ce qu’on pourrait améliorer. J’aime bien qu’on soigne cette partie-là. On ne sait pas ce qu’il va se passer, il faut être percutant. On peut être timide ou mal à l’aise, mais faut tenter le coup, créer l’opportunité. Faire attention à ce qu’on dit comme première phrase aussi.
Faire attention à sa tenue et son image également. Il faut que ça soit soigné pour laisser une bonne impression.

Il faut oser d’abord, doser ensuite.

Karin Viard

Le fait d’oser faire quelque chose, c’est énorme. La petite prise de risque qui est inconfortable sur le moment, mais qui est satisfaisante derrière.
Et le mantra aussi que je pourrais donner est “ce qui est fait, n’est plus à faire”. C’est une citation anti-procrastination.